Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Pinterest Partager sur Linkedin Prendre l’avion avec un bébé : NOTRE BILANEt bien voilà, ça y est, à 6 mois, notre fille a fait son (grand) baptême de l’air ! A380, 14 heures de voyage aller, un vol de 10 heures, plusieurs escales, on lui a fait faire le plongeon dans le grand bain du premier coup ! Je vous avais proposé un article avec les préparatifs d’un vol en avion avec un bébé, voici aujourd’hui le bilan de notre voyage Nice – Miami.Le volNous avons choisi de passer par Francfort pour prendre l’avion en A380, et c’était un petit peu plus cher. Mais il y a beaucoup d’autres choix de vols et de compagnies aériennes. Alors si vous avez un budget un peu plus serré, vous trouverez un grand nombre d’ offres de vols pas chers pour la Floride si le nombre d’escales ou de longues heures d’attentes ne vous dérangent pas.Ce qui est réputé comme le plus difficile étant le décollage et l’atterrissage, on multipliait les risques. Mais finalement, pas de raison de s’angoisser. A l’aller, elle a pris le biberon pendant le premier décollage (Nice – Francfort), et elle s’est … endormie pour le deuxième (Francfort – Miami en A380).Au retour, sur les trois décollages, un seul a été un peu plus dur car elle ne voulait rien, ni biberon, ni tétine, ni jeu à sucer. Elle a donc un peu souffert probablement, mais elle n’a pleuré que deux petites minutes. Vraiment pas de quoi angoisser pour un prochain vol. Quant à la ceinture, c’est un coup à prendre.Concernant les vols en eux-mêmes, il y a les vols courts où nous l’avions dans les bras, et les vols longs (10 heures) où elle avait une nacelle. Tout s’est très bien passé pour elle à chaque fois. Dans le détail, pour un seul des 3 vols courts nous avions un siège libre à notre rangée et nous avons alors pu la poser dessus pour qu’elle ait un espace de jeu. Sinon, elle était dans nos bras. Les compagnies aériennes ont des petits jeux qu’ils offrent selon l’âge de l’enfant, elle a eu un hochet et un coussin.En ce qui concerne les vols longs, nous en avons fait un de jour et un de nuit, alors on peut vous raconter différentes options 😉 Pour le vol de jour, elle a un peu fait la sieste dans sa nacelle, et on l’y a aussi mise pour qu’elle joue, assise ou couchée, notamment au moment de nos repas. On a aussi baladé dans l’avion, voir du monde lui a changé les idées. Pour le vol de nuit, je l’ai mise en pyjama, je lui ai donné le biberon, je l’ai couchée comme d’habitude, et elle a dormi le reste du voyage. A l’aller, je l’avais changée après le biberon et la lumière dans les toilettes est tellement forte que ça l’avait complètement réveillée et la sieste a disparu, je ne me suis pas faite avoir au retour 😉 !Très bien, oui mais… le vol en avion avec un bebe de 6 moisEn fait, les vols se sont très bien passés pour elle. Le seul problème a été les autres enfants. Évidemment ce n’est pas de leur faute, mais (tout comme la nôtre), ils ont parfois eu un peu plus de mal à s’endormir et ont « chouiné ». Ce sont des enfants, on ne leur reproche pas. Mais les parents n’ont pas tous le réflexe de se dire qu’à 30 cm il y a un autre enfant qui dort et que de laisser hurler leur chérubin va réveiller le voisin… Quand notre fille a un peu pleuré pour s’endormir, pour ne pas déranger les autres voyageurs et les autres bébés qui dormaient, je suis allée au fond de l’avion, et je l’ai endormie en marchant. A l’inverse, le voisin (à l’aller ET au retour) pleurait dès qu’elle s’endormait. Et concernant le vol retour, il a pleuré 6 heures… Heureusement la nôtre a continué de dormir, mais d’un sommeil entrecoupé et agité. Rien de grave au final, on sait à l’avance qu’ils ne vont pas passer une bonne nuit de sommeil, on n’y va pas pour ça, et qu’ils se rattraperont le lendemain. Mais sur le coup, j’avoue, un peu d’énervement…La poussetteNous avions choisi de garder la poussette jusqu’à la porte de l’avion, et de la récupérer après le décollage de la même façon. Parce qu’on préférait éviter les tapis roulants et parce qu’on voulait l’avoir en escale.Notre bilanTout s’est globalement bien passé. On a été très contents de ce choix. On a apprécié d’avoir la poussette aux escales, car au lieu de porter les sacs et notre fille, la poussette portait tout ;). C’est bien mieux que le porte bébé.Ensuite, on a aussi apprécié de la garder jusqu’au dernier moment. On a juste dû la démonter pour les contrôles de sécurité (on vous en parlera en détail dans un autre article), mais ça reste selon nous la meilleure solution.En fait on peut la garder jusqu’à la porte, ou jusqu’au bout de la passerelle selon le vol. Et pour l’arrivée c’est au bout de la passerelle là encore, il faut parfois attendre quelques minutes mais rien de plus.Incidents de parcoursJe dis globalement car il y a eu deux petits soucis au départ et à l’arrivée, à chaque fois à l’aéroport de Nice pour ne pas le citer (malheureusement c’est souvent en France qu’on est déçus…).Au départ, on s’est fait rembarrés par un membre du personnel qui récupérait la poussette à la porte de l’avion. On lui a demandé s’il y avait des places libres dans l’avion, car dans ce cas on peut prendre le cosy avec nous et il est attaché comme en voiture. Il nous a parlé comme à des chiens en nous disant qu’évidemment non, qu’on avait jamais vu « un truc comme ça » dans un avion. C’était notre premier vol alors on n’a pas fait les malins, on est rentrés et on a demandé au personnel de bord qui a confirmé que c’est possible selon la place dans l’avion et selon la taille du cosy. Donc si vous avez un cosy de taille peu imposante, n’hésitez pas à demander au moment de monter à bord si vous pouvez le prendre, ça ne coûte rien de demander !Et le deuxième incident s’est produit au retour (à l’arrivée à Nice après 14 heures de voyage). Nous avions là encore demandé la poussette à la porte de l’avion, et elle n’y était pas car nous avons du prendre un bus. Pas de problème, on comprend que dans le bus ça n’aurait pas été évident. Le personnel à bord nous dit que nous la trouverons après. Mais là encore, pas de poussette. On a donc traversé l’aéroport jusqu’aux arrivées et aux tapis bagages, et on s’est rendus au comptoir Avia Partner, société de l’aéroport de Nice qui gère les bagages pour certaines compagnies dont la nôtre. On nous a alors expliqué (sur un ton particulièrement « aimable ») qu’à Nice (contrairement au reste du monde), les poussettes passaient forcément par les tapis roulants. Et qu’on n’avait pas à se plaindre parce que « vu que ça a toujours été fait comme ça ici, c’est qu’il faut considérer que c’est normal ». Qu’il n’y a pas de quoi se plaindre de devoir traverser l’aéroport avec tous les sacs et un bébé dans les bras, que c’est normal d’attendre encore 15 minutes qu’arrivent les bagages (qu’il faut alors récupérer avec la petite dans les bras, un grand moment si vous êtes seul…). Que c’est un bagage en soute et qu’il n’y a pas de raison de le sortir à part (c’est d’ailleurs pour ça que la poussette a une étiquette bagage prioritaire et qu’elle est considérée comme le bagage cabine de l’enfant…). Heureusement pour nous (et pour eux…) la poussette n’a pas été endommagée. Mais ce fut une arrivée particulièrement « agréable »…!Le sac cabineDans l’article sur les préparatifs, j’avais listé ce que nous emmenions. Et bien nous avons été satisfaits de l’ensemble. Seul changement de dernière minute, on a opté pour un sac à dos pour l’ensemble de ses affaires plus un petit sac à part uniquement pour le change (bonne idée vu la place dans les toilettes de l’avion), au lieu de la valise à roulettes.Concernant les repas, à l’aller nous avions pris des boîtes avec le lait pré-dosé, des biberons vides, et une petite bouteille d’eau (la plus petite qu’on ait trouvé, 250 ml), à cause des contrôles sécurité et parce qu’on savait qu’à bord il y a de l’eau. Sauf que l’eau à bord est conservée au réfrigérateur et qu’elle est très froide. Donc nous avons dû ajouter de l’eau chaude du robinet (celui du service, pas celui des toilettes). Alors qu’en fait il n’y a aucun problème quant aux liquides qu’on transporte avec un bébé. Au retour, on a donc pris plusieurs petites bouteilles (en plus il existe des conditionnements plus petits aux Etats-Unis). Pour plus de détails, on a prévu un article complet sur le passage des contrôles de sécurité avec un bébé.Pour les jeux, il n’est pas nécessaire d’en emmener beaucoup, mais ça peut être une bonne idée d’en emmener un nouveau, la découverte l’occupera plus longtemps. Bilan généralIl ne faut pas angoisser ! Certes, notre fille est plutôt d’un caractère facile, mais à cet âge, si ça ne va pas, ils savent se faire entendre, peu importe le caractère. Et on ne l’a pas entendue. Si au premier décollage elle nous a regardés avec des yeux un peu surpris, une fois rassurée il était évident qu’elle n’avait pas d’angoisse, et donc pas de pleurs !Pour ce qu’il faut emporter avec soi, nous avons été satisfaits de nos choix. Et concernant la poussette, on referait pareil, avec nous jusqu’à la porte de l’avion.Alors n’hésitez pas, foncez ! Vous verrez tout se passe très bien.Copyright 4 Coins du Monde – TOUS DROITS RÉSERVÉS Les textes et photos sont soumis aux droits d’auteurs. 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