On a testé : prendre l’avion en A380
Si vous avez suivi l’article de notre budget de notre vol pour notre roadtrip en Floride, vous savez qu’on a fait en sorte de faire le vol en Airbus A380 pour aller à Miami. Nous en rêvions depuis longtemps.
Alors, est-ce que ça vaut vraiment le coup de prendre l’avion en Airbus A380 plutôt qu’un autre (et payer un tout petit peu plus cher) ?
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On ne parle que de l’avion et non pas de la compagnie aérienne (ça sera Lufthansa pour nous). Bien qu’en fonction des compagnies, il peut y avoir quelques modifications (comme le nombre de sièges), nous ne parlons pas de ça, mais de généralités que l’on peut comparer dans tous les A380 aux autres avions longs courriers. J’écrirais un autre article juste sur notre avis sur la compagnie Lufthansa.
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Cela fait des années que nous voulions prendre l’A380. Mais jusqu’à maintenant nous n’avions pas réussi parce que cela ne correspondait pas à notre trajet et nous rajoutait des escales vraiment inutiles. Mais cette fois, pour la Floride, nous avions une vraie opportunité et une option vraiment intéressante.
Partant de Nice, nous faisions obligatoirement une escale. Paris, Londres, Genève, Amsterdam, New York, ou Francfort. Ça sera cette dernière option qui sera retenue : Francfort - Miami direct en A380.
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[tab title= »1ères impressions »]
Après un rapide vol Nice - Francfort, nous voilà aux portes de l’appareil, comme des enfants ! Juste avant d’embarquer, on l’aperçoit enfin. Pas de surprise, l’appareil est énorme. Tellement grand avec ses deux ponts, qu’il y a plusieurs passerelles pour y accéder. Les passagers en classe affaire et première ont leur passerelle dédiée évidemment.
Au dernier moment avant de rentrer dans l’appareil, on aperçoit par une fenêtre de la passerelle une aile et ses moteurs. Même pour moi qui suis passionné d’ aéronautique, je suis bluffé. La scène est presque hallucinante. L’aile est tellement grande qu’on voit à l’oeil nu son extraordinaire dimension. Mais c’est surtout sa courbure qui impressionne le plus. C’est surréaliste !
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[tab title= »Nos places »]
Comme nous voyageons avec notre bébé, nous avions réservé deux semaines avant par téléphone un emplacement spécifique avec la nacelle pour tout le voyage. Et il y a peu de places dans l’avion avec ce genre de configuration. Nous n’avons donc pas eu beaucoup de choix pour les sièges.
En nous enregistrant en ligne, nous avons vu que nous avions des places en rang 88… Pas de chance, nous voilà à la toute fin de l’avion derrière les moteurs.
J’ai essayé à 4 reprises au téléphone ou à l’aéroport d’obtenir des places plus à l’avant. Sans succès là non plus. Décidément, le sort s’acharne.
Les hôtesses nous ont assuré que même à l’arrière de l’appareil, c’était très silencieux. Et même que le pire endroit était en fait au milieu… Bon là franchement on doute un peu, ça sent l’argument hyper maîtrisé pour se débarrasser avec le sourire des passagers.
Bref, pas le choix de toute manière, direction nos sièges en rang 88.
Comme nous avons réservé une nacelle, nous sommes comme prévu devant une paroi (seul endroit pour accrocher les nacelles).
Première bonne surprise, il y a un peu plus de place dans les sièges que dans tous les autres appareils longs courriers.
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[tab title= »Verdict ! »]
Une fois à nos places, l’appareil commence sa routine de départ. Etant absorbé par notre fille, je ne prête pas vraiment attention aux manœuvres. J’ai l’impression que les moteurs ont démarré, mais c’est étrangement silencieux. Je me dis qu’il en a certainement démarré qu’un seul sur les quatre.
Et pourtant à ce moment là, l’avion commence à avancer. Les quatre moteurs sont donc bien en route. Incroyable, je ne les ai pas entendus. Encore une fois je mets ça sur le coup de ma concentration qui pour une fois n’est pas sur l’appareil. Toutefois, je trouve le roulage vers la piste très silencieux.
Mais on ne me la fait pas. Vu la taille et le poids de l’appareil, les quatre moteurs vont forcément faire plus de bruits et de vibrations qu’un 747-800 ou un A330-600.
Et maintenant le décollage…
L’appareil s’aligne sur la piste tranquillement. Marque une petite pause comme pour le départ d’un 100 m avant de lâcher toute la puissance.
Nous sommes restés scotchés à nos sièges… non pas par la puissance qui est totalement progressive et bien moins violente que tous les autres appareils. Mais par son silence.
Dès le décollage, en pleine puissance, on sent la différence. C’est incroyablement silencieux. On s’est même surpris à chuchoter entre nous pour parler. C’est tout simplement incroyable, bluffant même.
L’avion est tellement silencieux que notre fille s’est endormie pendant le décollage (phase pourtant habituellement très bruyante).
Une hôtesse nous avait dit que l’arrière de l’appareil était moins bruyant que le milieu. A l’aller nous étions au fond et au retour au milieu. Au niveau du bruit c’est tout aussi silencieux dans les deux cas. La seule différence, est qu’au milieu la zone étant plus grande il y a plus de passagers. Donc plus de bruits et de déplacements forcément.
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[tab title= »Si c’était à refaire ? « ]
Plusieurs personnes me l’avaient dit avant de partir, mais bon je croyais que c’était une petite différence. Et bien non, c’est une véritable avancée technologique au service du voyageur.
L’A380 est vraiment silencieux et c’est incomparable !
Et concernant les vibrations au décollage, elles n’ont pas diminué, mais ont tout simplement disparu !
C’est vraiment bluffant encore une fois (il n’y a pas d’autre mot). Cela fait 32 ans que je prends l’avion. J’ai fait toutes les configurations de tous les appareils longs courriers (éco et business). Je n’ai jamais rien vu de comparable.
Vraiment, nous sommes plus que ravis d’avoir choisi ces vols en A380 à l’aller et au retour. C’était un tout petit peu plus cher (vraiment pas grand chose), ça vaut vraiment le coup.
En fait, le plus dur dans l’histoire, sera un prochain vol long courrier avec un autre appareil. On ne se voit pas faire 10 heures dans d’autres avions. Franchement, je crois même que ça mérite de vraiment penser son itinéraire pour choisir l’A380.
Le petit plus : l’A380 étant un avion très moderne, il y a une prise USB sur chaque siège pour recharger un smartphone par exemple et même le contrôler directement depuis l’écran TV.
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Si vous souhaitez aller comme nous à Miami ou à New York par exemple en A380, voici deux compagnies qui proposent des vols (je crois qu’il y a aussi British Airways mais pour Los Angeles).
Sinon pour d’autres destinations, il y a aussi Qantas, Emirates, Etihad Airways, Singapour Airlines.
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4 Comments on this Post
Mario
J’ai aussi pris le A380 avec Air France et Thai Airways. Comme vous l’avez mentionné, outre le fait que l’appareil est immense, c’est le fait qu’il soit silencieux au décollage mais aussi en vol qui est le plus impressionnant. C’est vraiment un bel oiseau !
Xavier Berthier
On est d’accord Mario, un sacré appareil. Je crois que même si on n’est fan d’aviation, on tombe quand même sous le charme du monstre.
C’est vrai que je ne le précise pas qu’il est vraiment silencieux en vol, et on est d’accord. La différence avec les autres (même les dernier 777) n’a rien à voir.
Philippe
Bonjour
Je suis très heureux que ce bel ouvrage plaise, ayant modestement participé aux éprouvettes (pièces tests) plancher, hublots longerons d’ailes . heh ben à la sortie au salon je n’est meme pas pu mettre un pied dedans ; ce n’est pas le Concorde mais c’est un bel avion … je me contente de le regarder passer en silence au dessus de chez moi
Xavier Berthier
Bonjour Philippe,
Ca a du être une sacré expérience que de travailler sur cet avion unique.
Dommage de ne pas avoir eu l’occasion de le visiter !